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Concert Vera Desti

Dimanche 5 février 2023 à 18h à la Nouvelle Galerie

Clémence Baillot d’Estivaux : violoncelle et chant

Clément Merienne : piano et harmonium

Pierre-Antoine Despatures : contrebasse

Vera Desti façonne sa musique à six mains comme un argile meuble. Frottements, tensions, phasages et déphasages, ruptures, courbes, fuites, rythmes. S’inspirant de musicien·ne·s tel que B. Frisell, The Necks ou C. Bley, le trio développe un concert fleuve improvisé. Il nous emmène dans sa transe, nuage timbral et rythmique acoustique duquel émergent de manière impromptue des thèmes et des chansons du patrimoine imaginaire qu’il se crée, flânant librement dans le temps et l’espace.

Ciné-concert Maya Deren / Mona Kazu

Dimanche 29 janvier 2023 à 18h à la Nouvelle Galerie

Priscille Roy : voix, clavier, live looping
Franck Lafay : guitare, clavier, samples, live looping

Les femmes sont à l’honneur dans le ciné-concert proposé par le groupe Mona Kazu, aussi bien derrière la caméra qu’à l’écran, et pour la musique. Ici, des créations de Maya Deren, films courts réalisés dans les années 40 par une des premières femmes réalisatrices, américaine d’origine ukrainienne. La chorégraphie des espaces et des vues, le surréalisme servent d’inspiration à une musique expressionniste. Une vision poétique et hors du temps, une plongée sensorielle, physique et émotionnelle.
Musique composée et interprétée par Priscille Roy & Franck Lafay.

Durée : une heure

Les contes de ma besace

Dimanche 4 décembre 2022 à 18h à la Nouvelle Galerie

Jean Dollet

Jean Dollet vous emmène en voyage au pays des contes : contes universels remontant à la nuit des temps ou contes nouveaux, histoires drôles, émouvantes ou effrayantes et souvent surprenantes. Il puise dans sa besace qui parait sans fond. Parfois, il en fait aussi sortir une chanson ou un air de violon. Mais ce qu’il préfère par dessus tout, c’est partager, alors si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à venir vous aussi avec vos trésors.

A partir de 6 ans

Durée : une heure

LA FEMME À BOIS

Dimanche 16 octobre 2022 à 18h à la Nouvelle Galerie

@Pierre Acobas

Duo chorégraphique et sonore

Corps & voix : Armelle Devigon

Univers sonore : François Merville

Regard extérieur : Dery Fazio

La FEMME À BOIS trace en tableaux intimistes un chemin empruntant profondeur et légèreté vers un féminin sauvage, joyeux qui célèbre la douce folie du vivant en nous !  Armelle Devigon 

Dès 8 ans – Durée : environ 40 minutes

La narration dans le tableau

vendredi 16 septembre 2022 à 20h à la Nouvelle Galerie

Conférence de Philippe Marcelé, Agrégé d’Arts Plastiques, dessinateur et auteur de bandes dessinées

Ce célèbre tableau de Poussin, inspiré d’un épisode de la Bible, montre Moïse frapper le rocher et en faire jaillir une source qui se développe en un ruisseau assez profond, malgré la sécheresse du sol, pour permettre à ses compagnons de boire. Ces événements se succèdent en « un seul instant » puisqu’on voit, simultanément, Moïse frapper le rocher et les hébreux puiser dans le ruisseau pour se désaltérer. Comment est-ce possible?

À partir de la Renaissance s’est imposé, dans toute l’Europe, le Tableau qui est une image unique fermée. Mais il y a eu tableau et tableau. Le « Tableau d’Histoire » fut considéré comme un genre supérieur, parce que traitant de sujets nobles. Il était opposé au « Tableau de Genre » qui abordait des sujets ordinaires, voire vulgaires. Mais tous deux racontaient des histoires dans une image unique, autrement dit ils traitaient, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, plusieurs instants en un seul instant. Mais le faisaient-ils de la même manière ? La façon de raconter était-elle la même suivant qu’on était un peintre d’Histoire ou un peintre de Genre ?

Telles sont les questions que nous essaierons d’aborder ce soir.

Monothéismes et image

dimanche 18 septembre 2022 à 18h à la Nouvelle Galerie

Conférence de Philippe Marcelé, Agrégé d’Arts Plastiques, dessinateur et auteur de bandes dessinées

En 2009, le centre Beaubourg, présentait une exposition intitulée « Vides ». Des artistes, dits « conceptuels », signèrent, comme une œuvre, une salle du centre laissée intégralement vide. Le Vide, ou le Rien, présenté, comme œuvre en soi, n’était pas une nouveauté. En 1958, dans la galerie d’Iris Clert à Paris, Yves Klein avait inauguré la problématique par son exposition du « Vide ». Dans tous les cas, exposer le Vide c’était montrer le non montrable, plus exactement « l’immontrable », parce que celui-ci, pure spiritualité, est au-delà des sens, tout comme Dieu. À l’origine, toutes les religions monothéistes ont condamné les images puisque le divin, pure spiritualité, était inaccessible aux sens et ne pouvait être figuré. Cependant, pour mieux faire connaitre son dogme, la religion catholique défendit les images et, contre l’iconoclasme byzantin, elle précisa sa doctrine dans le second concile de Nicée en 787. Mais cela n’alla pas sans problèmes et d’autres iconoclasmes eurent lieu notamment avec le calvinisme. À partir du XX° siècle, ne peut-on voir dans l’abstraction et le refus de la figuration, une résurgence de l’iconoclasme ? N’est-ce pas une nouvelle façon de rejeter l’image ? Quoi qu’il en soit, d’abstraction en abstraction, on en est bien arrivé au Vide ou au Rien. Aujourd’hui, le philosophe italien, mondialement connu, Giorgio Agamben, affirme que l’art n’a plus besoin d’œuvres concrètes. Il doit être pensé comme une religion en lui-même et se ramener à une « liturgie ». Est-ce bien là l’avenir de l’art?

Telles seront les questions que nous essaierons de débrouiller, sans chercher à leur apporter une réponse dogmatique.

L’apiculture de la foi

Vendredi 2 septembre 2022 à 20h à la Nouvelle Galerie

Lecture de Patrick Grégoire

En 2001, l’office du tourisme de Cluny a passé commande à Patrick Grégoire d’un texte sur l’histoire de l’abbaye. Il a donc écrit un premier texte, « L’apiculture de la foi » qui narre cette épopée depuis sa création en 909 jusqu’à 1049. Cette année, il a écrit un deuxième texte, « Quand les papes tonnent, l’abbé moissonne », qui traite de la période 1049-1100. Le texte se veut aussi drôle que fidèle à l’histoire, aussi absurde que pédagogique. Le spectacle, qui mêle professionnels et amateurs, est une itinérance théâtrale « épico-burlesque » dans les lieux historiques de la ville. Patrick Grégoire propose à la nouvelle galerie une lecture du texte de l’an passé, dans l’espoir qu’il vous incitera à aller voir celui de cette année, qui sera joué les 3, 4, 9, 10, 16, 17 septembre à Cluny